Des nouvelles, encore des nouvelles.
Bah oui, j’ai un peu de mal à me concentrer sur le long terme en ce moment, alors plutôt que de lire des romans de 120 pages même si il y en a de très bien, j’explore la nouvelle.
D’ailleurs, en science fiction ( tiens, je viens de perdre mon seul lecteur de ce blog..) c’est un modèle très actif qui découle pour beaucoup du format de publication existant auprès du grand public dans les pays anglo-saxons.Une petite note de fin d’ouvrage en parle assez bien. Bien entendu, on ne peut que noter cette magnifique couverture.
Il y a donc ici 9 nouvelles plus ou moins liées entre elles par des personnages ou des lieux.
Toronto car RC Wilson est un auteur canadien. Cité pluriethnique où l’on peut croiser des centaines de personnes tout en restant terriblement seul. Ville tentaculaire que l’on sillonne chaque nuit en faisant de nouvelles découvertes et où l’indicible n’est jamais très loin.
Au cœur de cette métropole se niche une petite librairie plutôt étrange : Finders. Vous y trouverez sans aucun doute les livres que vous cherchiez depuis toujours et aussi, qui sait?, certains que vous n’imaginiez même pas. Porte ouverte sur des mondes qui n’existent pas, ou pas encore, Finders est un endroit à nul autre pareil. Poussez la porte, si vous l’osez…
Mis à part une nouvelle très physico-mathématique mais qui reste quand même abordable par le pas terrible en math que je suis. Ma préférée restera celle du miroir de Platon, avec un côté fantastique, une paranoïa et un lent glissement dans la déchéance d’un homme, son abandon dans une folie.
Tout n’est pas égal dans la qualité, mais il y a ici certains textes très rapidement écrits pour répondre à une commande, qui méritent eux aussi qu’on s’y intéresse.