Profanation – Jussi Adler Olsen

ProfanationSur le bureau de l’inspecteur Carl Mørck, chef du département V, le dossier d’un double meurtre commis en 1987 et impliquant une bande de fils de famille, innocentée par les aveux « spontanés » d’un des leurs. Mørck s’aperçoit que l’affaire a été hâtivement bouclée et décide de reprendre l’enquête. Cercles fermés des milieux d’affaires, corruption au plus haut niveau, secrets nauséabonds de la grande bourgeoisie…

 Pauvres petits enfants riches élevés dans le culte de la domination par l’élite. Ce coup ci, l’inspecteur risque de se casser les dents car il s’attaque à la nomenklatura. A nouveau, Adler Olsen dresse un portrait très juste d’une certaine caste, s’attarde moins sur ses héros policiers et donne l’impression de déjà vu. En effet, les riches qui se croient tout permis, l’utilisation des réseaux de relations, la dureté de l’éducation, l’ennui des femmes potiches qui finissent alcooliques .Tout cela se lit bien, mais pas d’empathie ni pour les bons, ni pour les méchants. A tout prendre, j’aurai préféré une bonne histoire de chasse à l’homme.

En faisant le tour de la blogosphère, tout le monde s’accorde pour le trouver moins bon que le précédent. Pas mieux . Mais cela ne m’empêchera pas de lire le troisième tome, car je voudrais vraiment en savoir plus sur ce bon vieux Assad.

4 réactions sur “Profanation – Jussi Adler Olsen

  1. Bonjour Le Merydien, je viens de voir l’adaptation ciné qui vient de sortir: quelle noirceur! J’ai le roman dans ma PAL, j’ai bien l’intention de le lire. Miséricorde était déjà éprouvant. Bonne après-midi.

  2. Oui, moins bon sans doute, mais la suite retrouve un bon niveau si l’on accepte d’être plus dans un polar de « divertissement » avec moins de fond social ou politique. moi, j’aime aussi cela

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